En me promenant sur facebook aujourd'hui (qui est au final ma principale source d'information et de veille quant à l'écologie et l'actualité en général), je suis tombé sur cet article de libération : "climat, l'économie va primer sur les bonnes paroles"

Il s'agit de l'interview d'un climatologue et professeur à l'université de Genève autour du rapport annuel de l'Agence d'Observation Océanique et Atmosphérique.

Et je voulais partager avec vous ces deux phrases, qui me font peur, ou qui m'attriste je ne sais pas vraiment...

"Nous ne sommes pas habitués, dans nos sociétés hautement industrialisées et très axées sur l’immédiateté de l’économie, à prendre des décisions sur des échéances de plusieurs années."

"Ce qui est injuste, c’est que ce sont les pays les plus pauvres qui vont être les plus affectés par les aléas climatiques."

Et tout ça me pose toujours question : comment faire à notre niveau ? Que faire ? Et peut-on vraiment y faire quelque chose ? Si vous avez des idées, je suis preneuse...

Eh bien j'ai l'impression de n'être nul part...

Je teste en ce moment les couches lavables et je sens que mon prochain article sera pour vous expliquer comment et pourquoi j'ai abandonné.

Je pourrais m'améliorer en cuisine : faire plus de petits gâteaux pour le goûter de ma grande, ce qui éviterait quoi, un emballage par semaine de paquet de gâteau ?

Ah si, je dois changer de banque. Mais alors qu'est ce que j'attends ?

Et puis j'aurai pu choisir une destination et un hébergement écolo et/ou solidaire pour cet été... eh bien ça n'a pas du tout été le cas.

Et il serait peut être temps que je fasse partie d'une association ? Laquelle ? Pour y faire quoi ? De toute façon pour être bénévole dans une association, il faut du temps. Et pour le moment, je préfère consacrer ce temps à mes filles et à ma famille.

Je médite aussi sinon, avec Christophe André. J'ai lu "Plaidoyer pour le bonheur" de Mathieu Ricard dont je voulais vous parler, puis je me suis dit qu'il valait mieux le lire, et le relire, et le lire encore pour bien l'assimiler et pour être capable de vous en parler intelligemment.

Je pourrais vous parler de la médiation oui. Les bienfaits de la méditation que je commence à peine à voir (et ça fait près de 6 mois que je m'y suis mise).

Je pourrais vous parler de mon pseudo végétarisme qui n'en est pas un. Je l'ai déjà fait mais les choses ont évolué depuis, j'aurai sûrement de nouvelles choses à vous raconter.

Je pourrais vous expliquer que je fais le ménage au vinaigre et au bicarbonate, vous donnez mes "recettes".

Mais en fait j'ai l'impression qu'une fois que j'aurai fait le tour de tout ça, je n'aurai plus rien "à faire". Et si j'arrive à faire encore moins de déchet, à manger encore moins d'animaux, et si mes filles grandissent en sachant se contenter du bonheur d'être ensemble et de faire des choses ensemble, et si l'argent que j'ai à la banque sert à financer des projets éthiques et solidaires, et si tout ce dont je ne me sers plus revient à des associations et donc à des gens dans le besoin et si je n'ai plus aucun produit chimique chez moi.... Qu'est ce que je fais après ?

Est ce que j'aurai atteint un but ? Et si ce but est atteint, que se passe-t-il après ?

J'ai envie de vous souhaiter à tous et à toutes de belles et magnifiques journées.

Je reprends cette belle expression de Marie-France du blog Savethegreen.

Je ne ferai ni bilan ni bonnes résolutions. Je me contenterai de continuer à essayer de vivre de manière éthique, écologique. Je me contenterai de continuer à essayer d'être calme, d'essayer de pratiquer la méditation, ou la sophrologie. Je me contenterai de continuer à réduire mes déchets, à faire tout mon possible pour faire ma part.

J'espère donc que vous saurez tous et toutes profiter de ces petits moments et grands moments de bonheur que nous offrent la vie de tous les jours !

J'ai été très peu présente ces derniers temps, principalement par manque de temps, et par besoin de sommeil (comprendre : je me suis couchée comme les poules pendant 3 semaines...)

J'ai essayé de suivre de loin la COP21, mais je crois que je n'attendais que le résultat.

Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. On lit partout qu'un accord historique a été réalisé, que les dirigeants des 195 pays se sont mis d'accord pour contenir le réchauffement climatique à 1,5°c au lieu des 2°c initialement annoncés. Evidemment, tout n'est pas si parfait.

Je ne suis pas une pro, pas une journaliste, pas une intellectuelle. Je n'ai même pas trop la tête à réfléchir ce soir mais j'avais quand même envie de partager cela avec vous.

Et aussi envie de partager avec vous ce fameux texte, que j'ai trouvé grâce à la fondation Nicolas Hulot. Vous pouvez donc lire l'adoption de l'accord de Paris très facilement. Il fait 39 pages. Je compte bien le lire jusqu'au bout, même si mon attention risque fortement de baisser à plusieurs reprises et que je ne comprends peut-être pas tous les enjeux...

Si vous le lisez, même en diagonale, n'hésitez pas à donner votre avis en commentaire !

Depuis que j'ai commencé ma démarche "faire ce que je peux pour rendre le monde meilleur à mon niveau", je suis en général très motivée.

Rien de tout cela n'est très facile mais le web me redonne souvent courage car je découvre tous les jours que je ne suis pas seule.

Source : Wikipedia

Pourtant aujourd'hui je suis passé devant un Monoprix qui recevait une livraison. Et je me suis dit "mais à quoi ça sert tout ce que je fais ?"

Certes je fais ce que je peux à mon niveau, mais je n'ai pas forcément tout le soutien nécessaire à la maison et dans mon entourage. Même si c'est parfois très dur, petit à petit j'arrive quand même à changer certaines choses du quotidien.

Mais en voyant la quantité de plastique entourant les énormes palettes de papier toilette et sopalin sur le trottoir, en imaginant la montagne de déchet que cela engendre (sans parler de ce que ça a coûté à la planète de le produire !), eh bien j'ai eu envie de baisser les bras.

Si les supermarchés ne font pas un effort, si les entreprises ne font pas un effort, si les collectivités ne font pas un effort, si l'Etat ne fait pas un effort, est-ce que mes petits efforts à moi de rien du tout vont avoir un impact ?