• Les défis COP21Je découvre aujourd'hui sur Consoglobe.com les "défis pour la COP21" !

    Alors c'est parti, je vais essayer de tous les relever !

    Un petit bilan de ceux pour lesquels j'ai du retard :

    Défi #1 : Je reste informé(e). L'article nous propose de nous abonner à la newsletter éditée par Réseau Action Climat. J'essaie d'éviter les newsletters au maximum car ça pollue la boîte mail (et ça aussi ce n'est pas bon pour la planète) mais je viens de m'inscrire à l'instant à cette newsletter. En m'engageant envers moi-même à la lire. Et en me désabonnant si je me rends compte que je ne la lis pas.

    Défi #2 : jeûner pour le climat. Je crois que je pourrais le faire. Le premier jour de chaque mois jusqu'en décembre. De manière symbolique, comme il est précisé dans l'article. Je n'irai pas jusqu'à rejoindre un groupe (parce que je préfère passer mon temps libre avec mon homme et mes deux filles). Nous sommes aujourd'hui dimanche 30 août. Je peux commencer cela dès après-demain !

    Défi #3 : j'évite de prendre l'avion. C'est très facile pour moi. Je n'ai pas besoin de me déplacer pour le travail, et je n'ai pas les moyens de partir en vacances loin !! La dernière fois que j'ai pris l'avion c'était en 2011...

    Défi#4 : manger bio. Défi relevé tous les jours ! Mon propre défi devrait faire en sorte que mes proches mangent bio. Si mon frère et mes soeurs me lisent, dites-moi dans les commentaires svp, pourquoi vous ne mangez pas bio (à moins que vous ne le fassiez et que je n'en sache rien, dans ce cas là, hourra on pourra se mettre à 4 (+ nos moitiés) pour convaincre les ramps ;-))

    Défi #5 : je réduis mes déchets. C'est mon combat de tous les jours !!! (et c'est un combat dur à mener au quotidien...) Et c'est du changement par les petits pas (pour reprendre la définition du mot "kaizen"). Je crois que depuis que j'ai commencé cette démarche (disons un peu plus d'un an), je pense avoir réduit nos déchets. Même si j'ai toujours l'impression que nos poubelles sont toujours trop pleines et que je pourrais en faire encore beaucoup... Mais j'essaie de ne pas perdre espoir/patience/courage.

    Défi#6 : je mange moins de viande. Défi tenu depuis fin juin ! Et je vais évidemment continuer. Ce défi là devrait être prolongé par "apprendre à cuisiner végétarien".

    Je crois que je ne suis pas trop en retard sur ces six défis... Puisque je suis maintenant abonnée à la newsletter de Réseau Action Climat, je serai informée de chaque nouveau défi, et on verra bien d'ici décembre ce qui peut être relevé (et donc changé au quotidien. Pour que ça soit efficace, il faut que ça soit sur le long terme !)

    Qui est partant(e) ???


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  • couverture du livre "Le cri du colibri", écrit par Michel Hutt

    Voilà un roman qui se passe dans un futur proche (mais ça on le sait très tard dans le livre) et dans lequel nous allons suivre la vie de Paul et sa fille adolescente Léa. L'idée de départ est simple : le grand-père de Paul qu'il n'a quasiment jamais vu de sa vie vient de mourir en leur léguant sa grande maison dans un village en Alsace. Paul et Léa sont parisiens. Ils décident de s'installer dans le village. A partir de ce moment, toute leur vie va devenir écolo. Et ils vont embarquer tout le village avec eux. Jusqu'au jour où le prix du pétrole explose et que le monde entier court à  la catastrophe. Sauf leur village qui depuis déjà plusieurs mois vit "en transition" et donc se suffit à lui-même.

    Sur le papier, toutes les idées sont bonnes à prendre. Et cette notion de village ou ville en transition existe déjà (notamment en Angleterre). Et pour tout ça, je remercie l'auteur d'en avoir fait un roman. Mon âme d'écolo a envie de crier au monde entier de lire ce roman, histoire de piocher toutes les bonnes idées et de rendre ce monde meilleur. Mon âme de lectrice me dit que ce roman ne plaira certainement pas au plus grand nombre. Mon âme d'être humain qui essaie de faire ce qu'elle peut à son niveau me dit "c'est bien beau tout ça, mais c'est un peu le pays des bisounours son village."

    Ce que j'entends par là, et ce que je reproche surtout à ce roman, c'est qu'à chaque nouvelle idée, hop, le truc est mis en place. Paul a miraculeusement un frère riche. (Encore une fois, je prends un raccourci). Et tous les habitants du village sont toujours partants pour mettre en place un nouveau système. C'est formidable. Et je serai vraiment heureuse si la vie se passait comme ça. Sauf que la vie ne se passe pas comme cela. Il y a toujours quelqu'un contre. Toujours quelqu'un pour vous mettre des bâtons dans les roues. Toujours quelqu'un, ou quelque chose, qui vous empêchera de mener à bout votre idée super géniale qui ne pourrait que rendre le monde, et la vie de tous les jours, meilleurs.

    Certes, il ne faut pas s'arrêter de se battre pour autant. Il ne faut pas perdre patience, perdre courage. Il faut s'affirmer, avoir du courage. Toujours argumenter ses propos. Mais parfois on baisse les bras, on perd patience et courage...

    Et de cela, dans ce roman, il n'en est jamais question.

    Rester sur le positif fait partie intégrante de ma démarche pour rendre ce monde meilleur, donc je ne veux pas terminer ce billet sur une note négative. Je partage donc avec vous la fin de la préface de ce livre, signée Pierre Rabhi.

    "(L'ouvrage de Michel Hutt) participe à interpeller les consciences vivantes pour que les intelligences authentiques puissent, avec le feu de leurs engagements, éteindre le feu de l'absurde. Un grand merci à Michel pour son cri plus que jamais essentiel et décisif au coeur d'un temps présent fertile en incertitudes. Un temps où, malgré les apparences, fleurissent, avec les nombreuses intiatives de la société civile, bien des raisons d'espérer et d'agir, et d'agir pour espérer plus encore."


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  • Même s'il a été inspiré par le titre d'un de mes romans préférés, je crois que ce blog mérite bien son nom. "Un temps fou". Et la nano victoire dont je viens vous parler aujourd'hui en est l'exemple type.

    Je suis partie en vacances avec mes parents, chose que je n'avais pas faite depuis plusieurs années. Comme il s'agit donc de ma famille proche, il est évident que je les bassine avec mes convictions écolos. (mais rassurez vous, je bassine tout le monde avec mes convictions écolos !) Et pendant ces vacances, j'ai pu voir que ça portait ses fruits.

    Alors oui, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Ou plutôt la goutte d'eau dans le bec du colibri. Et comme dirait mon homme, "dans deux mille ans, ça ira mieux". Oui, il faut "un temps fou", c'est certain. Mais moi qui manque de patience, je suis aujourd'hui bel et bien prête à changer ce que je peux, à mon niveau, et ça prendra le temps que ça prendra.

    Mais voilà, quand ils ont fait les courses, ils ont acheté du sucre dont la boîte est fabriquée à 90% d'origine végétale. En se disant à voix haute "ça va faire plaisir à (M)aude".

    boîte de sucre "daddy" d'origine végétale

    Oui, ils ont eu raison. Ca m'a surtout fait plaisir de savoir qu'à force de parler et d'être à la limite d'emmerder le peuple avec mes convictions, ils ont fait attention à l'origine d'un aliment acheté. Et peut-être que maintenant ils feront de plus en plus attention... en tout cas, je l'espère !


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