• Coloriage soleil Je vous parlais il y a quelques jours des défis pour le climat. Le tout premier était de s'informer.

    En écoutant beaucoup la radio cette semaine (grâce aux podcasts !), j'ai entendu des choses formidables. Que ce soit des phrases glanées ici ou là, ou des initiatives entreprises par des associations, voire des pays...

    Alors j'ai décidé sur un coup de tête d'inaugurer ce soir une nouvelle rubrique ! Il s'agit simplement de vous faire part de ces choses lues, vues, entendues qui me paraissent importantes, intéressantes et même parfois tout simplement géniales, et qui ont toutes en commun d'essayer d'améliorer le monde dans lequel nous vivons.

    J'aimerais bien vous dire "chaque vendredi je viendrai partager avec vous ce que j'ai découvert dans la semaine", mais je pense que je ne tiendrai jamais la régularité. Ce n'est pas une raison pour ne pas essayer !

    Trêve d'introduction, et roulement de tambour.... Qu'ai-je appris de beau cette semaine ?

    * Dans la catégorie "Local" :

    image utilisée pour illustrer l'article du journal "Le monde"Les cantines de Rouen et de la commune voisine Bois-Guillaume ont choisi de manger local ! http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/09/03/pourquoi-est-il-difficile-d-assurer-100-de-viande-francaise-au-menu-des-cantines_4744079_1656994.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1441256890

     

    Logo de la coopérative Hop'laEntendu dans l'émission "Carnets de campagne". Une coopérative alsacienne, fabuleusement nommée Hop'la, qui "propose des produits locaux de qualité, mais aussi une transparence et une traçabilité maximale".

     

    * Dans la catégorie "J'ai découvert"

    logo de l'émission L'émission "Planète environnement", toujours sur France Inter. 2 minutes 30 pour entendre parler du saumon, de la cuvette des toilettes ou encore des produits cosmétiques. Ce qui me paraît utile de partager avec vous ? Les aquatubes qui se dissolvent dans les toilettes ne sont pas du tout une bonne chose. "C'est une charge supplémentaire à traiter, (d'après les professionnels du traitement des eaux usées) donc cela augmente la consommation d'énergie, cela s'ajoute au bout des stations d'épuration, qu'il faut ensuite éliminer, mais surtout ça brouille le message sur la nécessité de trier et de recycler."

    S'informerL'Uruguay vise l'indépendance énergétique pour 2030, grâce aux éoliennes ! Des articles sur le sujet ici, , et dans la chronique "Ailleurs dans le monde" de France Inter (émission Un jour dans le monde, du 3 septembre 2015)

     

     

    * Dans la catégorie "Les phrases que j'ai aimées"

    Toujours dans l'émission Carnets de campagne (Bas-Rhin 4/5) : "Le coût réel de l'agriculture industrielle ne se limite pas au coût du produit : le coût social avec la malbouffe, les conséquences sur la santé, le risque environnemental avec tous les engrais, les pesticides qu'on déverse sur la planète. Si on tient compte de tout cela, (...), le bio n'est pas si cher que cela. Il faut démystifier le fait que le bio soit quelque chose de très cher, c'est aussi accessible, on peut manger bien et donc préserver et la planète, et sa propre santé. Et ça c'est un message important à transmettre à l'ensemble de nos jeunes élèves."

     

    Encore sur France Inter, dans l'émission "Un jour dans le monde" : "Actuellement notre problème ce n'est pas de manger plus de viande, c'est de manger mieux. (...) Dans 50 ans, c'est sûr qu'on va en manger moins, mais il faut espérer qu'on en mangera que de la bonne, suivant nos critères (...) et on saura le payer."


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  • Les défis COP21Je découvre aujourd'hui sur Consoglobe.com les "défis pour la COP21" !

    Alors c'est parti, je vais essayer de tous les relever !

    Un petit bilan de ceux pour lesquels j'ai du retard :

    Défi #1 : Je reste informé(e). L'article nous propose de nous abonner à la newsletter éditée par Réseau Action Climat. J'essaie d'éviter les newsletters au maximum car ça pollue la boîte mail (et ça aussi ce n'est pas bon pour la planète) mais je viens de m'inscrire à l'instant à cette newsletter. En m'engageant envers moi-même à la lire. Et en me désabonnant si je me rends compte que je ne la lis pas.

    Défi #2 : jeûner pour le climat. Je crois que je pourrais le faire. Le premier jour de chaque mois jusqu'en décembre. De manière symbolique, comme il est précisé dans l'article. Je n'irai pas jusqu'à rejoindre un groupe (parce que je préfère passer mon temps libre avec mon homme et mes deux filles). Nous sommes aujourd'hui dimanche 30 août. Je peux commencer cela dès après-demain !

    Défi #3 : j'évite de prendre l'avion. C'est très facile pour moi. Je n'ai pas besoin de me déplacer pour le travail, et je n'ai pas les moyens de partir en vacances loin !! La dernière fois que j'ai pris l'avion c'était en 2011...

    Défi#4 : manger bio. Défi relevé tous les jours ! Mon propre défi devrait faire en sorte que mes proches mangent bio. Si mon frère et mes soeurs me lisent, dites-moi dans les commentaires svp, pourquoi vous ne mangez pas bio (à moins que vous ne le fassiez et que je n'en sache rien, dans ce cas là, hourra on pourra se mettre à 4 (+ nos moitiés) pour convaincre les ramps ;-))

    Défi #5 : je réduis mes déchets. C'est mon combat de tous les jours !!! (et c'est un combat dur à mener au quotidien...) Et c'est du changement par les petits pas (pour reprendre la définition du mot "kaizen"). Je crois que depuis que j'ai commencé cette démarche (disons un peu plus d'un an), je pense avoir réduit nos déchets. Même si j'ai toujours l'impression que nos poubelles sont toujours trop pleines et que je pourrais en faire encore beaucoup... Mais j'essaie de ne pas perdre espoir/patience/courage.

    Défi#6 : je mange moins de viande. Défi tenu depuis fin juin ! Et je vais évidemment continuer. Ce défi là devrait être prolongé par "apprendre à cuisiner végétarien".

    Je crois que je ne suis pas trop en retard sur ces six défis... Puisque je suis maintenant abonnée à la newsletter de Réseau Action Climat, je serai informée de chaque nouveau défi, et on verra bien d'ici décembre ce qui peut être relevé (et donc changé au quotidien. Pour que ça soit efficace, il faut que ça soit sur le long terme !)

    Qui est partant(e) ???


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  • couverture du livre "Le cri du colibri", écrit par Michel Hutt

    Voilà un roman qui se passe dans un futur proche (mais ça on le sait très tard dans le livre) et dans lequel nous allons suivre la vie de Paul et sa fille adolescente Léa. L'idée de départ est simple : le grand-père de Paul qu'il n'a quasiment jamais vu de sa vie vient de mourir en leur léguant sa grande maison dans un village en Alsace. Paul et Léa sont parisiens. Ils décident de s'installer dans le village. A partir de ce moment, toute leur vie va devenir écolo. Et ils vont embarquer tout le village avec eux. Jusqu'au jour où le prix du pétrole explose et que le monde entier court à  la catastrophe. Sauf leur village qui depuis déjà plusieurs mois vit "en transition" et donc se suffit à lui-même.

    Sur le papier, toutes les idées sont bonnes à prendre. Et cette notion de village ou ville en transition existe déjà (notamment en Angleterre). Et pour tout ça, je remercie l'auteur d'en avoir fait un roman. Mon âme d'écolo a envie de crier au monde entier de lire ce roman, histoire de piocher toutes les bonnes idées et de rendre ce monde meilleur. Mon âme de lectrice me dit que ce roman ne plaira certainement pas au plus grand nombre. Mon âme d'être humain qui essaie de faire ce qu'elle peut à son niveau me dit "c'est bien beau tout ça, mais c'est un peu le pays des bisounours son village."

    Ce que j'entends par là, et ce que je reproche surtout à ce roman, c'est qu'à chaque nouvelle idée, hop, le truc est mis en place. Paul a miraculeusement un frère riche. (Encore une fois, je prends un raccourci). Et tous les habitants du village sont toujours partants pour mettre en place un nouveau système. C'est formidable. Et je serai vraiment heureuse si la vie se passait comme ça. Sauf que la vie ne se passe pas comme cela. Il y a toujours quelqu'un contre. Toujours quelqu'un pour vous mettre des bâtons dans les roues. Toujours quelqu'un, ou quelque chose, qui vous empêchera de mener à bout votre idée super géniale qui ne pourrait que rendre le monde, et la vie de tous les jours, meilleurs.

    Certes, il ne faut pas s'arrêter de se battre pour autant. Il ne faut pas perdre patience, perdre courage. Il faut s'affirmer, avoir du courage. Toujours argumenter ses propos. Mais parfois on baisse les bras, on perd patience et courage...

    Et de cela, dans ce roman, il n'en est jamais question.

    Rester sur le positif fait partie intégrante de ma démarche pour rendre ce monde meilleur, donc je ne veux pas terminer ce billet sur une note négative. Je partage donc avec vous la fin de la préface de ce livre, signée Pierre Rabhi.

    "(L'ouvrage de Michel Hutt) participe à interpeller les consciences vivantes pour que les intelligences authentiques puissent, avec le feu de leurs engagements, éteindre le feu de l'absurde. Un grand merci à Michel pour son cri plus que jamais essentiel et décisif au coeur d'un temps présent fertile en incertitudes. Un temps où, malgré les apparences, fleurissent, avec les nombreuses intiatives de la société civile, bien des raisons d'espérer et d'agir, et d'agir pour espérer plus encore."


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  • Même s'il a été inspiré par le titre d'un de mes romans préférés, je crois que ce blog mérite bien son nom. "Un temps fou". Et la nano victoire dont je viens vous parler aujourd'hui en est l'exemple type.

    Je suis partie en vacances avec mes parents, chose que je n'avais pas faite depuis plusieurs années. Comme il s'agit donc de ma famille proche, il est évident que je les bassine avec mes convictions écolos. (mais rassurez vous, je bassine tout le monde avec mes convictions écolos !) Et pendant ces vacances, j'ai pu voir que ça portait ses fruits.

    Alors oui, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Ou plutôt la goutte d'eau dans le bec du colibri. Et comme dirait mon homme, "dans deux mille ans, ça ira mieux". Oui, il faut "un temps fou", c'est certain. Mais moi qui manque de patience, je suis aujourd'hui bel et bien prête à changer ce que je peux, à mon niveau, et ça prendra le temps que ça prendra.

    Mais voilà, quand ils ont fait les courses, ils ont acheté du sucre dont la boîte est fabriquée à 90% d'origine végétale. En se disant à voix haute "ça va faire plaisir à (M)aude".

    boîte de sucre "daddy" d'origine végétale

    Oui, ils ont eu raison. Ca m'a surtout fait plaisir de savoir qu'à force de parler et d'être à la limite d'emmerder le peuple avec mes convictions, ils ont fait attention à l'origine d'un aliment acheté. Et peut-être que maintenant ils feront de plus en plus attention... en tout cas, je l'espère !


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  • Il y a un mois et un jour, j'ai accouché d'une merveilleuse petite fille, très sage.

    Comme c'est ma deuxième fille, et que nous sommes en pleine période de vacances scolaires, je n'ai pas trop le temps de venir ici. Je ne prends plus assez de temps de m'informer sur tout ce que je pourrais faire à mon niveau pour améliorer le monde. J'ai bien encore quelques lectures en cours (j'ai emprunté un "We demain" à la médiathèque, et je découvre tous les jours sans malheureusement prendre le temps de lire les articles, que de plus en plus de communes prônent le zéro déchet, le bio, le développement durable...).

    Où en suis-je ?

    Depuis un mois et un jour, je vis moins écolo. Je n'allaite pas (donc il y a des déchets avec les boîtes de lait (bio) et les bidons d'eau minérales). J'utilise des couches jetables (Bio. J'ai au moins pris le temps de regarder en quoi c'était bio. Le matériau avec lequel les couches sont faites est d'origine naturelle. Mais ça génère autant de déchets). Je fais beaucoup de machines parce qu'il fait chaud et que tout le monde transpire...

    Je m'en veux un peu pour ça mais j'assume. J'avais pris mes positions avant d'accoucher. J'ai fait le choix de ne pas allaiter pour éviter la fatigue et être plus présente pour mes deux filles. Où en suis-je ?

    Par contre j'ai dit tout au long de ma grossesse à mon entourage que je ne voulais pas de cadeau de naissance. Non seulement parce que nous n'avions besoin de rien (puisque nous avions tout gardé), mais aussi parce j'essaie de vivre de manière plus sobre. Dans le sens où l'entend Pierre Rabhi lorsqu'il parle de la sobriété heureuse.

     

    J'ai envie que mes enfants soient simplement heureux de voir leurs grands-parents. Et pas parce qu'ils amènent toujours des cadeaux. J'ai beau le dire et le répéter, le message a du mal à passer. Alors oui, il y a des efforts fait par tout le monde (je ne parle pas que des grands-parents mais bien de tout l'entourage plus ou moins proche). Mais cette habitude de consommation est tellement ancrée, comme si c'était dans nos gênes, qu'on me répond "ça me fait plaisir".

    Je passe complètement du coq à l'âne mais j'ai besoin d'écrire, et de partager ce que je ressens...

    J'écris cet article d'une seule traite, un peu sans réfléchir et très sincèrement, avec les larmes aux yeux.

    Parce que je suis triste de voir que personne ne me comprend.

    Mon mari me comprend et me suit mais comme c'est lui qui fait les courses, il amène beaucoup de choses emballées et moi qui pensais avoir réduit nos déchets, je vois nos poubelles augmenter de volume de jour en jour. Alors on s'est mis d'accord. En septembre je fais les courses.

    Et puis j'apprendrai à faire la cuisine végétarienne puisque je ne mange plus de viande et que j'aimerais que les gens que j'invite chez moi viennent sans viande (et ça aussi c'est dur !!!).

    En fait je suis triste parce que j'ai l'impression que pour mon entourage, ces convictions écolo, cette envie de rendre le monde meilleur à mon simple niveau n'est qu'une passade... Un hobby qui passera. Que personne ne me prend au sérieux.

    Je n'ose même pas ramasser les déchets par terre si je ne suis pas toute seule !! Alors que quand je suis toute seule, et surtout s'il y a une poubelle dans mon champ de vision, je le fais.

    Je me défoule dans cet article et pourtant je sais que peut-être seulement deux personnes le liront. Deux personnes bien spécifiques qui, je sais, me comprennent et parfois prennent en compte ce que je dis ou écris pour elles aussi changer leur quotidien.

    J'ai créée ce blog dans le but "de faire quelque chose". Je crois que ce que je voudrais vraiment c'est faire partie d'une association. Ou encore mieux, travailler dans le domaine. Faire en sorte que tout mon quotidien soit dédié à rendre le monde meilleur. Et pas seulement apprendre à mes enfants à ne pas faire couler l'eau ou à éteindre la lumière.

    Je me console en me disant que mon boulot au moins ne contribue pas à polluer le monde (enfin presque pas...).

    Je me console en me disant 'plus tard, quand les filles seront plus grandes, que j'aurai plus de temps pour moi...'.

    C'est un engagement que je prends envers moi-même, et vous, aussi peu nombreux soyez vous, êtes témoins de cela.


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