• Ecolo Attitude, Waltch & ShukyEcolo Attitude est une bande-dessinée à destination des enfants à partir de 10 ans. Elle a été éditée dans la collection "sérieusement drôle" qui "propose des histoires pédagogiques et ludiques autour de thèmes abordés en classe".(ceci dit à ce jour seulement deux titres sont parus...)

     Romain est un écolo pur et dur, il bassine tout le monde avec ses convictions, notamment sa femme et son neveu, et il essaie de tout faire pour changer.

    Comme la plupart des b.d destinées à un public familial, il ne s'agit pas d'une histoire mais de plusieurs planches sur des moments donnés, avec parfois un détail qu'on retrouve au fil de l'ouvrage (par exemple une voiture repeinte).

    Certaines planches m'ont fait beaucoup rire, je m'y suis retrouvé dans d'autres, et certaines m'ont laissé de marbre. En tout cas tout est tourné au gag puisque ne l'oublions pas, il s'agit ici de viser un public jeune. En tout cas, à chaque page se trouve une explication sur un sujet donné : la protection des animaux, le recyclage, les énergies renouvelables, l'agriculture biologique, la consommation d'eau...

    Et Ecolo Attitude, Waltch & Shukypour couronner le tout, on trouve à la fin de la B.D un lexique des différents thèmes abordés au fil des pages. On apprend aussi que ce livre a été imprimé en France, "avec des encres d'origines végétales". Ecolo Attitude, Waltch & Shuky 

    En bref, je conseille cette b.d. à tout le monde. Lorsqu'on a des ados, ou des grands enfants à la maison c'est un bon moyen de les sensibiliser. Et comme on a tous le droit de lire ce qu'on veut, on peut aussi lire cette b.d sans avoir d'enfants, pour son propre plaisir. On s'octroie alors une pause "je ne me prends pas au sérieux tout en continuant à m'informer."


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  •  Il y a quelques mois j'ai pris la décision d'arrêter de manger de la viande, après avoir accouché. J'aurai pu arrêter enceinte et cela n'aurait en rien mis ma santé et celle de mon bébé en danger. Mais je pensais, à raison, ne pas tenir le choc socialement et psychologiquement parlant. C'est que c'est dur d'être ne serait-ce que semi-végétarien en société !!!

     

    Bilan, 4 mois plus tard...

    assiette de saumonJ'ai accouché le 23 juin et j'ai arrêté de manger la viande en rentrant chez moi après mon séjour à la maternité. J'avais prévenu mon entourage lors de ma grossesse et puis je n'avais pas décidé d'arrêter le poisson donc ça n'avait pas l'air de poser de problème... Six semaines plus tard j'ai refait un séjour à l'hôpital et je n'avais franchement pas la force physique ou morale de demander à l'hôpital un menu sans viande. Alors j'ai mangé le jambon et le poulet dégueulasse de l'hôpital, sans savoir d'où la viande venait, comment elle a été élevée, comment elle a été abattue aussi...

    Juste après je suis partie en vacances avec ma famille, puis ma belle famille. Ma belle-mère m'a d'abord dit "attention dans ce plat il y a de la viande". J'ai apprécié la bonne intention mais je lui ai rétorqué que de toute façon, j'en avais mangé à l'hôpital et qu'en vacances chez les autres, je pouvais très bien en manger. J'ai donc tenu le même discours à mes parents. Sauf qu'on a mangé de la viaverrinende midi et soir, quasiment tous les jours et je me suis vite rendue compte que je faisais une overdose. 

     

    J'ai donc continué mon chemin, en mangeant des lardons car je fais des pâtes carbonara une fois par semaine à ma fille de 4 ans, dont c'est le plat préféré.

    Ne plus manger de viande correspondait pour moi à une volonté de réduire mon empreinte carbone, et pas à devenir végétarienne parce que je ne veux pas manger d'être vivant. Ayant encore de la viande dans notre congélateur, j'en ai donc mangé un peu. Mais jamais plus d'une fois par semaine.

    Lorsque je suis allée dîner chez mes parents, ma mère m'a demandé quoi faire à manger. Cela avait l'air bien compliqué de ne pas faire de viande ! J'ai accepté un poulet, "si possible bio et local". On a eu un poulet français label rouge. Mais la fois d'après où je suis allée dîner chez mes parents, on ne m'a rien demandé et il y avait des raviolis au bœuf... (alors que ma mère aurait préféré des raviolis gorgonzola noix qu'elle avait dans le frigo !)

    cochon dans une ferme bio

    Ce week end, en séjour chez mes beaux-parents, même chose : on ne s'est pas soucié du tout de ne pas faire de viande. Je n'ai rien dit au premier repas. C'était un poulet, local en plus (acheté au marché chez un producteur du coin), donc c'était très bien. Par contre le lendemain midi, rebelote : viande. Entre temps j'ai eu le temps d'entendre parler de la chasse, et voir mon beau-père tuer un insecte sans même chercher à savoir ce que c'était ni à le faire sortir...

    Et là je me suis rendue compte que ça ne me convenait pas du tout.

    J'ai donc décidé, devant mon assiette de viande, de devenir végétarienne à 100%. Ma conviction au départ est la même : réduire l'empreinte carbone en mangeant moins, voire pas de viande du tout. Mais je me rends compte que la société ne me prend pas au sérieux par rapport à cela. Alors je change mon discours, qui aura quand même une part de vérité : je ne mange pas les êtres vivants, un point c'est tout.

    Rendez-vous peut-être dans 4 mois pour un prochain bilan (qui inclura un repas de noël 100% végétarien puisque cette année on reçoit mes beaux parents pour l'occasion !)

     couverture du livre "paris végétarien" chez Parigramme


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  • Gourde SquizzSi vous avez des enfants, vous êtes sûrement adeptes des pom'potes. C'est pratique, les enfants aiment ça. Il y en a pour tous les goûts et on en trouve très facilement des bios.

    Oui mais évidemment ça va à la poubelle tout ça. Alors certes l'emballage général en carton se recycle, et pour ma part je trie aussi les bouchons. Mais la gourde en elle-même, se met à la poubelle...

    En surfant sur Internet, je suis tombée sur l'article de blog de supermam's, que je ne connaissais pas. En sachant que dans un précédent article elle avait essayé tout plein de choses différentes, j'ai tout de suite été attirée par ces gourdes réutilisables.

    Non seulement l'emballage est écologique (sans BPA, PVC ni Phtalates), mais la fabrication, le conditionnement et les composants sont 100% européens (faible empreinte carbone donc).

    Le design est attractif pour les enfants. Elles se ferment et s'ouvrent par un zip à la base, et on peut donc les remplir à la cuillère par le fond. Du coup, aucun risque que ça coule ! (j'ai testé, une journée entière dans mon sac, aucun accident !). Gourde Squizz sophie la girafe

    Elles contiennent cependant deux fois plus que celles qu'on trouve dans le commerce donc il faut faire attention à ne pas trop les remplir. (130 ml pour les pingouins, éléphants et lions. Mais la série "Sophie la girafe" contient 90 ml.)

    Mon mari lui ne trouve ça pas très pratique. Pas pratique à laver (il faut un goupillon, ou les mettre au lave-vaisselle une fois de temps à autre), et pas pratique à remplir.

    Et cela sous entend évidemment qu'il faut faire soi-même sa compote. Si comme moi vous n'êtes pas grands cuisiniers (malgré toutes les bonnes intentions), on peut toujours acheter un gros pot de compotes en verre (le verre se recycle à l'infini, ne l'oubliez pas !).

    Comme mon mari et moi ne sommes pas tout à fait d'accord sur le "c'est génial ce truc", voici plusieurs blogs qui en parlent, notamment de mamans ayant des tout-petits (enfin plus grands que ma petite et qui l'utilisent aussi bien pour les purées de légumes du midi que pour les compotes du quatre heures )

    kid friendlybébétendances, une perruche en cuisine, mamandine, jumeauxandco...

    La liste n'est évidemment pas exhaustive !

    Alors, les parents qui me lisent, (et tous les autres aussi !), ça vous tente ?


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  • Où en suis-je donc des défis COP21 ?

    Le dernier en date était celui de s'engager dans une association. Par manque de temps, j'ai décidé de plutôt donner régulièrement à une association. Mon premier prélèvement a été acté ce mois-ci, et j'en suis très heureuse :-)

    J'ai trois défis à rattraper : les 9,10 et 11 !

     

    Le défi #9 est "Je réduis ma dépense énergétique". Et c'est dans ce genre de défi que je me rends compte qu'il y a des tas de choses que je fais naturellement et depuis toujours (comme mettre un couvercle sur la casserole pour faire bouillir de l'eau.)

    L'article de consoglobe liste 8 choses que l'on peut faire pour réduire sa dépense. Il n'y a qu'une seule chose sur la liste que je ne peux pas rayer : ne placez pas le réfrigérateur près d'une source de chaleur. Chez moi, le four est juste à côté. Et aucun moyen de ne changer cette disposition, à moins de refaire toute la cuisine...

    Et il y a une des choses sur la liste que je pourrais changer : éteindre la box internet la nuit et en cas d'absence... Je vais faire les choses pas à pas et commencer à le faire en cas d'absence de plus de 24h...

    logo EnercoopLe défi #10 est "Je change de fournisseur d'électricité". A nouveau, l'article de Consoglobe explique tout et propose même un fournisseur d'électricité français, qui propose de l'énergie 100% renouvelable.

    A l'heure où j'écris cet article, je ne me suis pas encore posé la question, même si je suis allé jeter un oeil à la page d'accueil de Enercoop, le fournisseur en question. Le défi consiste donc à évaluer tous les pour et contre et venir vous dire ce qu'il en est au prochain article concernant les défis cop21 !

     

    vélo sur un trottoir (crédit : pixabay.com)Et enfin le défi#11 : "Je vais au travail en vélo". Je crois sur parole Consoglobe quand ils expliquent que les distances urbaines vont bien plus vite en vélo qu'en voiture, et qu'on y gagne sur tous les plans (environnement, mais aussi pour sa santé, ses cuisses, son souffle etc...). Mais là je vais leur dire "laissez moi rire". Je mets déjà entre 1h et 1h15 pour aller travailler en transports en commun. Et si je devais y aller en vélo, j'imagine que je mettrais 2h et qu'en plus j'arriverai en nage et qu'il n'y a pas de quoi prendre de douche sur place... Alors oui pour les courtes distances. Oui quand on travaille près de chez soi. Oui pour aller chercher le pain (quoique ses pieds pour ça c'est bien aussi !). Mais pour aller travailler, tant que j'ai cette distance à parcourir, eh bien non... Je ne relèverai pas ce défi là.

    Et vous ? Que faites-vous pour réduire votre dépense énergétique ? Êtes-vous prêts à changer de fournisseur d'électricité ? Comment vous rendez-vous sur votre lieu de travail, et pouvez-vous changer votre mode de transport ?

     


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  • Peut-on boire l'eau du robinet ? Pierre LaszloC'est la première fois que je lis un livre de la collection "Les Petites Pommes du Savoir" aux éditions Pommier. Et je n'ai pas été déçue du tout !

    C'est concis, ce n'est pas directif, et c'est à la portée de tous.

    L'auteur, Pierre Laszlo, est professeur honoraire à l'Ecole polytechnique et à l'université de Liège. Avec humour, légèreté et intelligence, il nous donne des clés pour répondre nous-mêmes à la question posée en titre. En effet, chaque petit chapitre s'intitule "OUI car" ou "NON car".  Parfois, une même raison peut amener l'une ou l'autre des réponses (notamment le "car elle est naturelle". Oui elle est naturelle donc en montagne peut être directement polluée par les excréments de certains animaux!)

    Edité en 2002, ce livre est assez ancien (d'ailleurs c'est le n°13 de la collection qui compte aujourd'hui 138 numéros!). Et pourtant, l'auteur mentionne tout de même très rapidement les contraintes écologiques de l'eau en bouteille.

    En tout cas, il nous parle de l'histoire (la petite, la grande), de l'étymologie du mot robinet, de la chimie, du coût, des différents processus qui existent...

    Bref, c'est un petit documentaire bien ficelé, clair, précis, concis, accessible. Et qui me conforte tout à fait dans l'idée que OUI, ON PEUT BOIRE L'EAU DU ROBINET SANS CRAINTE. D'ailleurs, même si l'auteur permet à chacun de se faire sa propre idée, il dit quand même p.50 "Bref, on peut boire sans aucune crainte l'eau du robinet. C'est, avec les médicaments, l'un des plus surveillés parmi les produits que nous ingérons".


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