• compostDans ma démarche pour réduire mes déchets, j'ai bien évidemment songé au compost. Je me suis heurté à plusieurs problématiques.

    J'habite en appartement. Peu importe, j'ai un balcon. Je pourrai donc avoir un compost de balcon ou un lombricomposteur (pour peu que mon mari accepte cette dernière version). Très bien. Mais on fait quoi du compost après ? Eh bien tu replantes dans tes jardinières de balcon me direz-vous. Ah oui très bonne idée. Sauf que nous n'en avons pas... Ah bon ? Eh bien oui, de temps en temps on a une jardinière avec des herbes type thym, romarin et menthe mais ça ne dure jamais longtemps.

    J'ai donc abandonné l'idée du compost sur le balcon. Mais pas l'idée du compost.

    source : http://echosverts.com/2015/02/26/la-boite-a-terre-pour-composter-sans-jardin-ni-balcon/

    J'habite une résidence, et dans ma ville une autre résidence a installé un compost collectif. Je suis allée dans cette résidence, j'ai contacté les personnes référentes internes à cette résidence, qui m'ont donné le contact de la personne responsable du développement durable de notre communauté d'agglomération, qui m'a donné beaucoup d'informations par mail. Des informations chiffrées, des argumentaires à faire valoir auprès des voisins etc.

    Le compost et moiJ'ai donc commencé à monter un dossier dans le but de le faire passer au conseil syndical pour pouvoir le proposer à notre assemblée générale en mai.Je voulais faire un petit sondage auprès de tout le voisinage pour savoir déjà si la majorité était pour ou contre, savoir si j'allais me heurter à un mur ou pas (sachant que certaines personnes se demandent pourquoi on a trois types de poubelles différentes, je vous laisse imaginer ce vers quoi je m'attendais). J'ai alors repris le travail suite à la fin de mon congé maternité et si l'envie était toujours là, le temps pour le faire un peu moins...

    bac à compost de emeraude création

    Et puis j'ai croisé une amie qui habite plus loin dans la ville. Sachant qu'elle avait un jardin potager, je lui ai demandé si elle avait un compost, la réponse étant positive elle était ravie de ma proposition de lui apporter mes déchets ! Oui mais on ne pouvait se voir que le soir après 20h et il fallait que je marche 15 minutes. Ce n'est pas la fin du monde quand on est motivée, me disait ma conscience. Certes mais je suis fatiguée le soir et je commençais déjà à voir mes propres limites...

    Alors ? Alors j'ai fait connaissance avec un voisin de ma résidence qui habite une maison dont le jardin longe le parking de la résidence. Il a un compost. Et je peux maintenant lui donner mes déchets organiques en déposant simplement mon sac au fond de son jardin, en passant le bras par dessus un muret !

    guide du compostage collectifComment as-tu fait ? me demanderez-vous. J'y suis allée au culot. Alors non je n'ai pas sonné chez eux pour le demander si je pouvais leur donner mes déchets. J'ai croisé la voisine sur le trottoir plusieurs fois le temps d'un week-end. C'était le week-end du village de Noël de notre ville. Quand on s'est retrouvé devant le manège (son dernier a l'âge de ma grande), je me suis présentée. Et là j'y suis allée au culot : "vous avez un jardin potager n'est ce pas ? Et est ce que vous faites du compost ? Est ce que vous seriez d'accord pour que je vous donne mes déchets organiques ?"

    Je me rends alors compte que le côté "social" du compost partagé a vraiment lieu d'être. Et c'est très agréable !

    Un grand merci donc à mes voisins.


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  • Connaissez-vous les éco-défis de Natasha ? Tous les mois, ou tous les deux mois, on réfléchit sur une thématique donnée et on améliore son quotidien, le sort de la planète et le notre en même temps...

    Il y a un sujet qui n'a encore jamais été abordé, sûrement car il est plus qu'énorme. Mais ça fait plusieurs mois que j'ai envie d'en parler, et d'échanger cela avec tout ceux qui sont écolos, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout.

    Colibri, source : http://www.gobuzzmoi.com/le-colibri-en-image-bel-oiseau-aux-couleurs-variees/

    On essaye de changer notre quotidien, de faire notre part, de réduire nos déchets, de manger local... Tout ça ce sont les gouttes d'eau dans le bec du colibri. Et si on essayait quelque chose de plus grand ? (Encore plus grand que de changer de fournisseur d'électricité ou de banque !)

    Et si on réfléchissait à notre travail ? Qu'on se donne toute l'année 2016 pour se poser d'abord cette question : mon travail est-il en accord avec mon éthique de vie ? Si oui, que puis-je améliorer ? Si non, serai-je prêt(e) à changer ? Et pour faire quoi ?

    Je sais déjà où j'en suis pour ma part mais j'aimerais beaucoup échanger avec vous sur le sujet, et surtout savoir si cela vaut le coup de continuer à en parler. Ecrivez simplement un petit commentaire, et cela pourrait devenir un défi sur le très long terme ! Je serais ravie d'avoir vos questionnements, avancées et autres témoignages sur mon blog ! Je répète qu'il s'agit pour l'instant de réfléchir au sujet, pas de changer de job du jour au lendemain ;-)

     


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  • feuilles d'automneJ'ai envie de vous souhaiter à tous et à toutes de belles et magnifiques journées.

    Je reprends cette belle expression de Marie-France du blog Savethegreen.

    Je ne ferai ni bilan ni bonnes résolutions. Je me contenterai de continuer à essayer de vivre de manière éthique, écologique. Je me contenterai de continuer à essayer d'être calme, d'essayer de pratiquer la méditation, ou la sophrologie. Je me contenterai de continuer à réduire mes déchets, à faire tout mon possible pour faire ma part.

    J'espère donc que vous saurez tous et toutes profiter de ces petits moments et grands moments de bonheur que nous offrent la vie de tous les jours !


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  • Bonjour à tous !

    Le défi #10 de Consoglobe en rapport avec la COP21 consistait à changer de fournisseur d'électricité.

    Défi relevé !

    logo Enercoop

    Comment ça s'est passé ?

    J'ai tout d'abord envoyé un mail à leur service client, en leur demandant des infos. Dans la foulée j'ai essayé de les appeler et j'ai laissé un message sur leur répondeur. Trois jours plus tard, un très gentiment monsieur avec un fort accent anglais m'a rappelé pour me donner les informations que j'avais demandé.

    Il m'a dit "en général, c'est 15% plus cher que votre fournisseur d'électricité actuelle".

    Quand j'ai répété ça à mon homme il m'a dit "c'est hors de question". Et puis il a ajouté "mais renseigne toi jusqu'au bout quand même". Je me suis demandé si je n'allais pas perdre mon temps, puisque son avis sur la question avait l'air vraiment arrêté.

    Alors je me suis renseigné. J'ai rappelé Enercoop et je suis tombée sur une dame très gentille qui a répondu à toutes mes questions (et vous avez combien d'abonnés ? (plus de 23 000 particuliers) Et combien de collectivités ? (40, dont la ville de Lorient) Et combien d'entreprises ? (près de 2000) Et qu'est ce que je dois faire pour résilier mon contrat chez mon ancien fournisseur ? (rien on se charge de tout) ; qui m'a donné plein d'informations (garder surtout ce numéro sur votre facture bien précieusement, on vous le demandera pour faire la souscription..., Enercoop est une société éthique en plus d'être écologique puisqu'ils achètent toute leur électricité à des producteurs locaux et indépendants).

    J'ai aussi dû appeler mon fournisseur d'électricité actuel car on ne recevait plus de facture papier depuis belle lurette, et nous ne sommes jamais allé sur notre compte client sur Internet.

    J'ai ainsi pu constater qu'en passant chez Enercoop, nous n'aurions que 1,30 euros de plus à payer par mois !

    J'ai donc bien fait de me renseigner malgré le "non" de mon homme ! Du coup, deux jours plus tard, nous étions sur le site Internet de Enercoop pour faire notre souscription en ligne.

    Officiellement, nous sommes clients de Enercoop depuis deux semaines. Nous ne recevrons notre première facture que fin janvier ou fin février.

    Je n'ai qu'un seul reproche à faire : à chaque fois que je me demandais où ça en était, je les ai appelé pour savoir et il s'avérait qu'il manquait une information. Je leur ai dit que c'était bien dommage que je n'ai pas été relancée, par mail ou par téléphone. On m'a répondu qu'ils étaient en sous-effectif et qu'ils croulaient sous les demandes de souscription. Cette dernière information est plutôt une bonne nouvelle !

    Pour le reste, tout le personnel à qui j'ai parlé a été fort agréable, très gentil, très patient et a su répondre à toutes mes questions.

    Cela peut représenter un coût certain. Ça ne se voit absolument pas au quotidien. Mais l'argent que nous mettons pour l'électricité soutient des producteurs locaux, et uniquement d'énergie renouvelable. Nous avons passé un très grand pas pour vivre de manière plus écologique et plus éthique, et ça fait du bien !

     

    Prochain défi à relever : changer de banque !


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  • Demain, le film

    En décembre 2015 sort au cinéma des films très importants... Star Wars ? James Bond ? Non. "Demain".

    Le film se concentre sur divers aspects : l'agriculture, l'énergie, l'éducation, la démocratie, l'économie. Je vous avoue qu'au début je me suis dit que je n'apprenais pas grand chose. Mélanie Laurent, Cyril Dion et leur équipe sont partis aux 4 coins de la Terre pour voir les solutions qui existent déjà : Totnes (première ville à avoir créée le mouvement de la transition), San Fransisco qui passe au zéro déchet, la ferme du Bec Hellouin en Normandie qui travaille en permaculture. Interviews de Pierre Rabhi, de Jérémy Rifkin. Tout ça c'est très bien mais moi je connaissais déjà.

    Et puis finalement il y a aussi eu des interviews d'inconnus, enfin de gens que je ne connaissais pas moi. Visite d'un village en Inde, d'une école en Finlande, d'une entreprise à Lille...

    Il y a énormément d'optimisme dans ce film. Et c'est formidable. C'est un film optimiste mais pas utopique car il nous montre aussi la réalité des choses telles qu'elles sont aujourd'hui : c'est le modèle économique qu'il faut changer. On voit des hommes, ds femmes, des enfants, des jeunes, des vieux. On voit beaucoup de sourires, beaucoup d'idées.

    Et quand on sort de là, on se sent confiant. On se dit qu'on peut faire ce qu'on peut, qu'on peut se donner tous les moyens. Qu'on essaye d'en faire déjà beaucoup à notre niveau et qu'il faut donc continuer sur cette voie-là et continuer à vivre, et à élever nos enfants, toujours en accord avec nos convictions.

    Merci à l'équipe de ce film d'avoir fait cela. Dans la salle parisienne à 9h30 du matin il y avait une classe d'adolescent. Une dizaine d'entre eux a applaudi à la fin. Ca m'a mis du baume au coeur. Moi, mon mari et sûrement les dizaines de présentes dans la salle sont déjà sensibilisé au sujet. Les jeunes ? Peut être, mais peut-être pas. Bravo à l'enseignant de les avoir amené au cinéma pour ce film là. Peut-être que cela les sensibilisera, et sensibilisera leur parent, leur famille.

    "Demain" est un film plein d'espoir.

    Courez donc le voir tant qu'il est encore à l'affiche !


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